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Le bazar de Sainte-Madeleine tel que nous le connaissons aujourd'hui a beaucoup évolué depuis ses humbles débuts. Tout a commencé dans les années soixante. À l'époque, l'abbé Marcel Baron vicaire de Sainte-Madeleine de 1947 à 1955 puis de 1958 à 1965, avait toujours montré un dévouement remarquable pour tous les oeuvres paroissiales particulièrement lorsqu'il s'agissait de venir en aide aux plus démunis de ses paroissiens. Aidé d'une équipe de bénévoles, il recueillait linge usagé et vieux jouets que les plus habiles rafraîchissaient et réparaient. Tout ce travail se faisait dans la joie et la collaboration.

Dès les années soixante quelques dames se réunissaient au service de la Saint-Vincent-de-Paul les jeudis après-midi dans l'annexe à côté de l'église pour trier, et réparer les vêtements, couvertures, draps et autre recueillis auprès de généreux paroissiens. C'était le Vestiaire où les paroissiens pouvaient se vêtir à bon prix.

En 1971, le Centre communautaire d'Outremont voit le jour et un miniprix ou comptoir d'échanges, fait partie des services offerts. Les gens pouvaient se procurer des vêtements propres à très bas prix. Selon les rapports de l'époque, 300-400 familles auraient profité de ce service.

Par la suite, l'abbé Germain Gendron, vicaire de 1964 à 1973, à qui l'on doit la création des Loisirs de Sainte-Madeleine creusait à la pelle avec des bénévoles tous les vendredis le sous-sol de l'église. Le but était d'accueillir les loisirs, les tables de billard et de ping-pong et les scouts de la paroisse. C'est là en fait que les premiers bazars ont eu lieu pour lever des fonds dans un premier temps, pour les Loisirs de Sainte-Madeleine.

Au tout début, les bazars se tenaient uniquement dans le sous-sol de l'église mais au fil des ans, cette activité communautaire pris beaucoup d'ampleur et, devint une institution à l'automne et au printemps. Bientôt l'église même fut mise à contribution pour accommoder plus en plus de kiosques, tous bien organisés, rangés, chaque article étiqueté.

Il est facile par contre dans la frénésie des jours de bazar d'oublier tout le travail qui précède ce bel effort collectif. En fait, pendant les mois précédant le bazar, une montagne de sacs attend l'équipe de trieuses, qui s'affairent toutes les semaines à recevoir, trier, vérifier, classer, nettoyer, cataloguer, placer tous ces dons de linge, articles et appareils de tous genres, meubles, livres etc. qui sont recueillis. Il y a un travail énorme de préparation et d'organisation logistique derrière ces trois jours de bazar. Ce qui se dégage aussi c'est une vitalité communautaire, mais aussi un engagement et une détermination de la part de toutes ces personnes louables qui organisent et mettent la main à la pâte au profit de la paroisse.

Les bénéfices du bazar servent à renflouer les caisses de la paroisse pour son entretien et sa survie. Il faut le dire, le bazar est aujourd'hui essentiel et nécessaire.

Dans le monde de consommation dans lequel nous vivons, le bazar de Sainte-Madeleine contribue également à la sauvegarde de l'environnement en recyclant objets et vêtements usagés. Nous vendons à petit prix ou bien nous envoyons ce qui reste dans d'autre bazar ou dans une usine de recyclage et de transformation. Voilà une vocation écologique et respectueuse de notre environnement.

Ce bazar continue de se faire dans la joie et la collaboration. Merci à toutes ses bénévoles !